Ben Jaballah: Saïed a raté l'occasion de devenir un leader national
Le professeur de Philosophie Hamadi Ben Jaballah a déclaré, lors de son passage dans "Jaweb Hamza" (Répondez à Hamza), ce dimanche 26 mars 2023 que "ce qu'a fait le Président de la République, Kais Saïed le 25 juillet 2021, était un acte patriotique pour sauver le pays"
Et d'ajouter que cela faisait partie de ses prérogatives, étant responsable de la sécurité du pays, qui était, selon l'invité, en danger, à cette époque.
Il a, par ailleurs, souligné que Saïed considère qu'il ne peut asseoir son pouvoir qu'en décriant son peuple, tout comme il pense être le seul à pouvoir de aplanir les difficultés.
"C'est comme s'il tirait de la tragédie vécue par le peuple, une raison d'héroïsme imaginaire", a-t-il commenté.
Ben Jaballah a, d'un autre côté, affirmé : "nous n'avons pas élu Saïed pour ce qu'il est en train de faire... Il est vrai qu'il a sorti le pays de la situation de crise dans laquelle il était avant le 25 juillet, mais il s'est contenté de perpétrer les maux du citoyen... il n'a rien fait pour faire évoluer les choses".
Ben Jaballah a, d'un autre côté, affirmé : "nous n'avons pas élu Saïed pour ce qu'il est en train de faire... Il est vrai qu'il a sorti le pays de la situation de crise dans laquelle il était avant le 25 juillet, mais il s'est contenté de perpétrer les maux du citoyen... il n'a rien fait pour faire évoluer les choses".
Et de renchérir : "Je pense qu'il a raté l'occasion de devenir un leader national comme Bourguiba et j'aurais bien voulu qu'il le fût... Pourquoi pas?".
La réforme du système éducatif
L'invité de "Jaweb Hamza" a, sur un autre plan, appelé le ministre de l'Education, Mohamed Ali Boughdiri, à mettre fin à la corruption qui ronge le ministère, soulignant que la création du Conseil de l'Education est inutile.
"La réforme n'a pas de crédibilité ou d'effcience, dans une ambiance tendue et avec un pouvoir totalitaire. Le président de la République aurait intérêt à inclure le peuple et la Société civile pour dans un vrai dialogue", a avancé l'universitaire.
En ce qui concerne le recours du ministère de l'Education à la présidence, à propos du feuilleton "Fallouja", peu judicieux. "Il aurait dû s'adresser à la HAICA ou à la justice", a-t-il conclu.
